Actualités & Publications
27/07/2016
Actualités institutionnelles

Résultats du premier semestre 2016 en ligne avec l'annonce du 4 juillet

Résultat net (part du groupe) en baisse à 26M€, dont 3M€ au 2e trimestre

  • Impacté par un ratio de sinistralité en hausse à 67 % au 2e trimestre, comme annoncé le 4 juillet

Chiffre d’affaires de 717M€, en repli de 5,7 % par rapport au 1er semestre 2015 (-3,4 % à taux de change constant), conforme à la tendance du 1er trimestre

  • Érosion des prix sur les marchés matures, conjuguée à l’impact des mesures de réduction des risques dans les marchés émergents et à la baisse de l’activité des clients

Ratio combiné net de 92,2 % (90,8 % hors éléments non-récurrents[1]) pour le 1er semestre

  • Ratio de sinistralité net de 60,8 %, impacté par la hausse plus importante que prévue des sinistres dans les marchés émergents, conjuguée à des délais de recouvrement plus longs dans ces régions
  • Ratio de coûts net stable à 30,0% hors éléments non-récurrents(31,4% publié), illustrant la poursuite d’une bonne maîtrise des coûts

CCoface renouvelle sa prévision d’un ratio de sinistralité net entre 63 et 66 % pour l’année 2016

Maintien d’une solvabilité élevée avec un ratio de couverture des besoins en fonds propres de 155%[2], permettant de confirmer sa politique de distribution de 60% du résultat net ; en complément, un dividende exceptionnel de 0,06 euro par action sera proposé au titre de l’année 2016

Transfert de l’activité de gestion des garanties publiques à l’export reporté à fin 2016 / début 2017, en raison de contraintes juridiques liées à l’Etat

  • Plus-value exceptionnelle de 73,4 millions € avant impôt à comptabiliser à la date de prise d’effet du transfert

Le plan stratégique Fit to Win 2016-2019 vise à positionner Coface comme le partenaire d’assurance-crédit global le plus agile du secteur, grâce au renforcement continu de son expertise de gestion des risques dans les marchés émergents ; la compensation totale, par des économies de coûts, de la perte de l’activité de gestion des garanties publiques d’ici 2018 ; la mise en œuvre de stratégies de croissance rentable différenciées en fonction des marchés et l’ambition d'évoluer à long terme vers un modèle de gestion du capital plus efficace

Sauf indication contraire, les changements sont par rapport aux résultats au 30 juin 2015

 

Xavier Durand, directeur général de Coface, a ainsi commenté les résultats du premier semestre 2016 et annoncé les grandes lignes du plan stratégique à 3 ans :

« Conformément à ce que nous avions annoncé le 4 juillet, nos résultats du premier semestre 2016 ont été impactés par une hausse plus importante que prévue des sinistres et par des délais de recouvrement plus longs sur les marchés émergents : notre résultat net s’établit à 26 millions d’euros, alors que notre ratio de sinistralité net est de 60,8 % pour la période, reflétant le ratio de sinistralité net de 67 % anticipé pour le deuxième trimestre.

Nous avons pris d’importantes mesures pour adapter pro-activement notre gestion des risques et nos politiques de provisionnement à ce nouvel environnement. Ces mesures s’ajoutent à celles que nous avions engagées l’année dernière pour réduire nos expositions en Amérique latine et depuis fin 2015 en Asie. Aujourd’hui, nous continuons d’ajuster rigoureusement nos politiques commerciales et nos politiques de souscription des risques en fonction des secteurs, du profil des débiteurs et de l’évolution des marchés géographiques.

Notre plan stratégique Fit to Win 2016-2019 est conçu pour positionner Coface comme le partenaire assurance-crédit global le plus agile du secteur. Ce plan est structuré autour de trois grandes priorités : continuer à renforcer notre expertise de gestion des risques et la qualité de l’information dans les marchés émergents ; faire évoluer l’efficacité opérationnelle dans un business model plus orienté clients ; mettre en œuvre des stratégies de croissance rentable différenciées en fonction des marchés et des segments de clientèle. Ce sont des objectifs ambitieux, mais tout à fait réalistes et cohérents avec l’environnement macroéconomique et microéconomique dans lequel nous évoluons. Sur le long terme, nous ambitionnons d'évoluer vers un modèle de gestion du capital plus efficace.

En mettant en œuvre les actions préconisées par Fit to Win, nous avons pour objectif de retrouver un ratio de sinistralité normalisé sur le cycle, d’adapter notre structure de coûts à la réalité des marchés et de promouvoir une croissance rentable à long terme.

Nous présenterons ce plan stratégique plus en détail lors de notre Journée Investisseurs qui se tiendra à Londres le 22 septembre prochain ».

 

CHIFFRES CLÉS AU 30 JUIN 2016

Le Conseil d’administration de Coface SA a examiné les états financiers consolidés du premier semestre 2016 lors de sa réunion du 27 juillet 2016. Ces états financiers consolidés semestriels ont fait l’objet de procédures d’examen limité par les commissaires aux comptes. Le rapport d’examen limité est en cours d’émission.

 

Chiffres-cles

 

CHIFFRE D’AFFAIRES

Coface a enregistré un chiffre d’affaires de 717M€ au premier semestre 2016, en baisse de 5,7 % par rapport au premier semestre 2015 (-3,4 % à taux de change constant).

Les marchés matures – en particulier la France et l’Allemagne dans les régions d’Europe de l’Ouest et Europe du Nord – demeurent sous pression tarifaire, du fait du relativement faible niveau de risque domestique. Dans la région Méditerranée et Afrique, l’Espagne et l’Italie ont subi la même tendance, alors que d’autres pays ont vu leur chiffre d’affaires augmenter. L’Europe centrale et de L’Est a continué de croître à un rythme régulier (+2,0 % à taux de change constant par rapport au premier semestre 2015).

En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a progressé de 5,2 % au premier semestre (à taux de change constant), principalement grâce à la clientèle de grands comptes.

Les marchés émergents ont affiché une forte volatilité des risques, conduisant Coface à prendre des mesures sur son portefeuille de risques (Amérique latine et Asie Pacifique), ce qui a eu des répercussions sur la croissance du chiffre d’affaires.

La nouvelle production a reculé de 5% par rapport au premier semestre 2015, à 81M€, en raison d’un nombre réduit de grands contrats. Le taux de rétention clients de Coface demeure solide, à 90,2 %, grâce à une approche toujours plus ciblée et centrée sur le client. La baisse des prix se stabilise à -1,8 %.

L’activité des clients demeure favorable à la croissance, mais son impact s’amenuise, voire diminue nettement dans certains secteurs (métaux, matières premières, etc.).

 

Chiffre-d-affaires

 

RÉSULTATS

Ratio combiné

Le ratio combiné net du Groupe s’est établi à 92,2 % (90,8 % hors éléments non-récurrents[4]) pour le premier semestre 2016.

Le ratio de sinistralité net de réassurance a atteint 60,8 % pour le semestre (+5,8 pt par rapport au premier trimestre 2016), soit un ratio de sinistralité net de 66,9 % pour le deuxième trimestre 2016, conformément à l’annonce du 4 juillet. Comme indiqué alors, le ratio de sinistralité net de la période est impacté par le double effet d’une hausse plus importante que prévue des sinistres dans les pays émergents, affectant également les entreprises exportatrices situées dans les marchés matures, et des délais de recouvrement plus longs dans ces régions émergentes.

L’impact positif des mesures de réduction des risques prises l’année dernière en Amérique latine est en train de se matérialiser, en dépit d’un environnement conjoncturel au Brésil qui reste risqué en raison d’une phase de récession prolongée. Les effets des mesures déployées à la fin 2015 pour réduire l’exposition du Groupe en Asie se concrétiseront progressivement dans les résultats.

Hors éléments non-récurrents5 (qui ont eu un impact de -1,4 pt), le ratio de coûts net a été stable, à 30,0 %, reflétant le maintien d’une bonne gestion des coûts. Les charges ont diminué proportionnellement aux primes, à 347M€[5] contre 361M€ au premier semestre 2015 (-2.0% à taux de change constant5), avec des charges internes, hors éléments non-récurrents, à 272M€ (contre 282M€ au premier semestre 2015).

Résultat financier

Le résultat financier[6] s’est élevé à 24,6M€ (dont 1,3M€ de moins-values) au 30 juin 2016, contre 28,2M€ (dont 7,9M€ de plus-values) au premier semestre 2015. Reflétant la diversification du portefeuille et la stratégie d’investissement proactive de Coface, le rendement comptable[7], hors plus et moins-values, est resté stable, à 0,9 % au premier semestre 2016, contre 1,0 % au premier semestre 2015, malgré l’environnement de taux bas actuel.

 

Résultat opérationnel et résultat net

Le résultat opérationnel s’est établi à 52M€ et le résultat net (part du groupe) à 26M€.

 

SOLIDITÉ FINANCIÈRE – SOLVABILITÉ II

Au 30 juin 2016, les capitaux propres IFRS part du groupe s’établissent à 1 734,5M€. Leur évolution s’explique principalement par le résultat net positif de 26M€ minoré de la distribution aux actionnaires de 75M€ et de la variation à la hausse des réserves de réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente.

Coface s’est préparé pour le nouveau régime prudentiel Solvabilité II, qui a pris effet le 1er janvier 2016. Calculé selon la formule standard, le ratio de couverture du capital nécessaire à la couverture des risques d’assurance et d’affacturage demeure élevé à 155%[8] au 30 juin 2016, permettant de confirmer la politique long terme de distribution de 60% du résultat net et de proposer, en complément, un dividende exceptionnel de 0,06 euro par action au titre de l’année 2016[9].

Les agences de notation Fitch et Moody’s ont reconfirmé les notes de solidité financière (IFS) du Groupe, respectivement AA- et A2 (perspective stable), les 10 juin et 23 mai 2016.

 

TRANSFERT DE L’ACTIVITÉ « GARANTIES PUBLIQUES » 

Le transfert de l’activité « garanties publiques » de Coface à Bpifrance demeure sujet à la modification du cadre législatif et réglementaire français, qui entrera en vigueur par décret. Coface continuera d’être rémunéré par l’État français jusqu’à ce que le transfert devienne effectif, reporté à fin 2016 / début 2017, en raison de contraintes juridiques liées à l’Etat.

Comme convenu avec l’État français et annoncé en juillet 2015, la somme due au Groupe pour le transfert de l’activité « garanties publiques » est de 89,7M€ avant impôts. La plus-value exceptionnelle nette de 73,4M€, après déduction des provisions pour dépréciation immédiates (estimées à 16,3M€ avant impôt au 31 décembre 2015), sera comptabilisée une fois que le transfert sera effectif. Coface continue de gérer l’activité et sera rémunéré jusqu’à la date d’effet du transfert.

Une convention signée entre les deux parties en avril 2016 a défini les conditions de coopération entre Coface et Bpifrance, afin de garantir le maintien d’un service continu pour tous les assurés.

 

PLAN STRATÉGIQUE : FIT TO WIN 2016-2019

L’ambition du plan stratégique Fit to Win consiste à positionner Coface comme le partenaire assurance-crédit global le plus agile du secteur,tout en évoluant vers un modèle de gestion du capital plus efficace.

Fit to Windéfinit trois grandes priorités stratégiques :

  • Renforcer l’expertise de gestion des risques et la qualité de l’information dans les marchés émergents ;
  • Améliorer l’efficacité opérationnelle et le service client ; et
  • Mettre en œuvre des stratégies de croissance rentable différenciées en fonction des marchés, des secteurs et des profils clients.

Fit to Win vise notamment à retrouver progressivement un ratio de sinistralité normalisé sur le cycle et à adapter la structure de coûts du Groupe aux réalités des marchés et à une conjoncture mondiale difficile. Pour ce faire, il entend compenser entièrement la perte de l’activité de garanties export de l’État français d’ici 2018, qui représentait un déficit de l’ordre de 30M€ au 31 décembre 2015[10].

Le plan est en phase avec un environnement économique mondial qui a profondément changé après la crise financière de 2008 : ralentissement économique dans les économies développées, importants défis pour les économies émergentes, cycles économiques plus courts et plus grande volatilité. Le plan sera présenté en détail le 22 septembre 2016.

 

PERSPECTIVES

Coface reste prudent dans ses perspectives 2016.

Comme annoncé le 4 juillet, le Groupe, confronté à une hausse des sinistres plus importante que prévue dans les pays émergents, a pris de solides mesures pour adapter ses politiques de gestion des risques dans ces régions et continue de renforcer ses équipes en conséquence.

La hausse plus importante que prévue des sinistres dans les pays émergents, touchant aussi les entreprises exportatrices implantées dans les marchés matures, conjuguée à l’augmentation du coût moyen des sinistres et à l’allongement des délais de recouvrement a conduit Coface à prévoir un ratio de sinistralité net entre 63 et 66 % pour l’exercice 2016 (contre 52,5 % en 2015).

Sur les marchés matures, où les risques sont faibles, la pression commerciale devrait rester forte. Si en Amérique latine les impacts positifs des mesures de réduction des risques prises l’année dernière commencent à se concrétiser, le Groupe prévoit que les effets des mesures déployées à partir de fin 2015 en Asie Pacifique vont progressivement se traduire dans ses résultats.

Coface maintient la priorité sur la gestion fine et l’ajustement de ses expositions aux risques, comme l’impose la conjoncture actuelle, tout en continuant à améliorer son efficacité opérationnelle et structurelle.

 

Annexes

 

Annexe

 

[1]  Éléments non-récurrents retraités à 5,8 millions € : indemnités de départ de l’ancien directeur général (2,6 millions €) + réajustement de la rémunération des garanties publiques pour 2015 (2,7 millions €) + autres éléments (0,5 million €). Ces autres éléments incluent les coûts de capital contingent et les honoraires d’audit et de conseil. Éléments non-récurrents après impôt : 4,9 millions €

[2] Calcul du ratio de couverture effectué selon l’interprétation de la formule standard Solvabilité II. Veuillez consulter le rapport financier semestriel intérimaire S1-2016 pour prendre connaissance du calcul.

[3] Éléments non-récurrents retraités à 5,8 millions € : indemnités de départ de l’ancien directeur général (2,6 millions €) + réajustement de la rémunération des garanties publiques pour 2015 (2,7 millions €) + autres éléments (0,5 million €). Ces autres éléments incluent les coûts de capital contingent et les honoraires d’audit et de conseil. Éléments non-récurrents après impôt : 4,9 millions €

[4] Réajustement de la rémunération des garanties publiques pour l’exercice 2015 (2,7 millions €), indemnités de départ du directeur général (2,6 millions €) et autres éléments (0,5 million €). Ces autres éléments incluent les coûts liés à la mise en place de la ligne de capital contingent et les honoraires d’audit et de conseil.

[5] Excluant les indemnités de départ du directeur général (2,6 millions €) et autres éléments (0,5 million €). Ces autres éléments incluent les coûts liés à la mise en place de la ligne de capital contingent et les honoraires d’audit et de conseil.

[6] Résultat des placements nets de charges, hors coût de l’endettement.Les plus- et moins- values, s’entendent hors les investissements dans des filiales non consolidées et dérivés.

[7] Taux de rentabilité comptable calculé sur la moyenne du portefeuille de placements.

[8] Calcul du ratio de couverture effectué selon l’interprétation de la formule standard Solvabilité II. Veuillez consulter le rapport financier semestriel intérimaire S1-2016 pour prendre connaissance du calcul.

[9] Propositions soumises à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires statuant sur l’exercice concerné.

[10] Manque à gagner total avant impôt au 31/12/2015: 10M€ de marge (calcul tenant compte de l’ajustement de rémunération intervenu au cours du T1-2016 au titre de 2015) et 20M€ de coûts fixes non-transférés.

 

 

 

 

Télécharger le communiqué : Résultats du premier semestre 2016 en ligne avec l'annonce du 4 juill... (608,42 kB)

Contact




Haut de page